Quelles sont les étapes de recyclage du pare-brise ?

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Un pare-brise ne se recycle pas comme une bouteille ou un flacon de parfum. Ces deux produits ne sont d’ailleurs pas composés de la même catégorie de verre : comme tous les vitrages automobiles, le premier est fabriqué à partir de verre plat, les seconds de verre creux, matériau plus adapté à la création de contenants arrondis puisque sa surface n’est pas plane. La revalorisation d’un pare-brise usagé est l’aboutissement de techniques assez complexes liées à la structure particulière de cet équipement, divisée en plusieurs couches bien distinctes.

 

Pourquoi France Pare-Brise recycle le verre endommagé ?

 

Propriété du verrier français Saint-Gobain, cet acteur majeur du secteur du dépannage automobile s’est engagé depuis plusieurs années dans une stratégie éco-responsable visant à réduire son volume de déchets « industriels », un stock très majoritairement alimenté par des vitrages usagés. En amont du tri sélectif, préalable indispensable à la phase de recyclage proprement dite, France Pare-Brise revendique une politique de sobriété consistant, toujours dans le respect des règles de sécurité prévues par le Code de la Route, à privilégier tant que possible la réparation d’un pare-brise à son remplacement intégral : l’achat d’une pièce neuve représente en effet le premier poste d’émission de carbone dans un centre de pose, bilan qui cumule l’énergie nécessaire à sa production et à son acheminement jusqu’à l’atelier. Préférer la remise en état d’un vitrage endommagé, c’est aussi mécaniquement diminuer le stock de déchets (jusqu’à -15 kg). Lorsque le remplacement du verre est inévitable, France Pare-Brise veille à diminuer sensiblement l’impact environnemental de l’opération en assurant un recyclage systématique.

 

Comment se déroule le recyclage d’un pare-brise ?

 

Le verre est le matériau qui met le plus de temps à se dégrader dans la nature (jusqu’à 4 000 ans !) : son recyclage est donc un enjeu majeur. La revalorisation du verre s’est imposée dans l’esprit des ménages dès 1976, date à laquelle une première filière a été organisée pour assurer la récupération des contenants usagés en vue de leur offrir une seconde vie. Cette initiative pionnière s’est progressivement élargie au verre plat des vitrages automobiles : les pare-brises par exemple, sont désormais envoyés dans des centres agréés qui s’occupent de leur recyclage. L’opération est délicate dans la mesure où cet équipement n’est pas composé de verre à 100%. Sa structure, complétée par des films de polyvinyle de Butyral, nécessite un traitement spécial visant à séparer les deux éléments. Le plastique extrait de l’ensemble est généralement redirigé vers des unités industrielles qui le réutilisent comme une alternative au latex dans la confection de dalles de moquette. Le verre plat est livré sous forme d’un broyat, le calcin : il s’agit de tous petits fragments réintégrés dans la composition d’isolants tels que la laine de verre, ou dans celle de contenants, bouteilles, bocaux ou flacons (verres creux).