Qui contacter pour recycler mon pare-brise ?
Retrouvez ci-dessous les réponses aux questions fréquemment posées. Si vous ne trouvez pas l’information que vous recherchez, contactez-nous.
Les automobilistes qui se rendent chez un spécialiste pour faire remplacer leurs vitrages usagés font indirectement un geste pour la planète : une enseigne comme France Pare-Brise, par exemple, organise un tri très rigoureux de ses Déchets Industriels Non Dangereux (DIND) en vue de les acheminer, via une collecte assurée sur ses sites, vers des centres de recyclage de pare-brise agréés. L’ensemble des pièces de verre qui équipent les véhicules, répertoriés parmi ces DIND, bénéficient d’une seconde vie bien différente de la fonction à laquelle les constructeurs automobiles les avaient destinées à l’origine. Une telle opération s’inscrit clairement dans une démarche éco-responsable: le réemploi des déchets est moins énergivore que leur élimination, et évite de prélever des ressources naturelles, devenues pour beaucoup d’entre elles fragiles et rares.
Quels matériaux sont recyclés par France Pare-Brise ?
Comme tout réparateur de vitrage, les équipes de France Pare-Brise voient passer, chaque année, plusieurs centaines de tonnes de verre par an dans leurs ateliers : les pièces défectueuses lourdement abîmées ou en fin de vie, retirées du véhicule à la suite d’un dommage non réparable, ne sont pas définitivement perdues, enfouies ou incinérées. Loin de là ! Comme le verre creux qui compose les contenants les plus usuels, bouteilles, bocaux ou flacons, le verre plat d’un vitrage automobile est recyclable à l’infini, à condition de respecter une technique assez complexe destinée à le débarrasser de certains additifs auxquels il est mélangé dès la phase de production de l’équipement.
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Quelles sont les étapes de recyclage du pare-brise ?
Après usage, un pare-brise voué au recyclage doit préalablement être trié dans un bac ou container dédié et étiqueté. Comme des pneus ou des ferrailles, un vitrage automobile figure parmi les Déchets Industriels Non Dangereux (DIND). Ces encombrants sont ensuite collectés puis redirigés vers des filières de recyclage spécialisées : un pare-brise nécessite un traitement spécial dans la mesure où il n’est pas constitué de verre à 100%. C’est le cas également de nombreuses lunettes arrière parcourues de filaments conducteurs par où circule le courant électrique nécessaire au désembuage ou dégivrage. Chacun de ces éléments doit être séparé. Le verre, une fois isolé, subit un broyage qui le transforme en « calcin », un matériau qui entre dans la composition de certains isolants très utilisés dans le secteur de la construction. L’ancien verre plat du pare-brise est également réintégré dans la production de verres creux : on le retrouve dans certains contenants et emballages tels que les bouteilles, les bocaux et les flacons !
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Est-ce que le verre feuilleté est recyclable ?
Au même titre que le verre trempé d’une vitre latérale ou d’une lunette arrière, le verre feuilleté d’un pare-brise endommagé est lui aussi récupérable en vue d’une revalorisation : là aussi, la procédure est assez complexe puisque sa structure, découpée en plusieurs couches, alterne des plaques de verre et des feuilles intercalaires de polyvinyle Butyral (PVB). C’est cette association qui donne sa solidité à l’ensemble et permet au vitrage de ne pas se briser complètement lorsqu’il est confronté à un choc très violent. La première phase du recyclage consiste à séparer les deux matériaux : le polymère, extrait du verre, est lui aussi promis à une seconde vie. Des industriels le réutilisent aujourd’hui comme un substitut au latex dans la fabrication de dalles de moquettes.
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