Quand faut-il remplacer les balais d'essuie-glace ?

Retrouvez ci-dessous les réponses aux questions fréquemment posées. Si vous ne trouvez pas l’information que vous recherchez, contactez-nous.

Contactez-nous

Les essuie-glaces ont une durée de vie relativement limitée : ce n’est bien sûr pas l’ensemble de la pièce qu’il faut changer à intervalles réguliers. Seule l’extrémité de l’équipement, à savoir le balai muni de son racloir ou lame, est exposée à une usure assez rapide, généralement au bout d’un an, voire six mois dans les zones où les conditions météorologiques sont les plus difficiles. C’est cette partie nettoyante et amovible qui entre directement en contact avec le pare-brise pour en éjecter les excès d’eau, ou le débarrasser de ses saletés.

 

Comment savoir si les essuie-glaces sont usés ?

 

Il y a des signes avant-coureurs, ou tout à fait tangibles, qui ne trompent pas et se combinent parfois entre eux. La plus évidente tient à l’état du pare-brise pendant ou après le passage des essuie-glaces : si des traces ou des dépôts subsistent, c’est que la raclette n’exerce plus de pression suffisante sur la paroi vitrée, symptôme peut-être d’un caoutchouc usé, fatigué. Autre alerte possible : un bruit de grincement sur le verre révèle souvent une lame en perte de souplesse, effet direct de son durcissement provoqué par les variations de températures ou la pollution. Enfin, un caoutchouc craquelé ou déchiré aura tendance à dessiner des lignes ou des stries sur votre pare-brise. Lorsque la pièce est lourdement endommagée, le risque de rayures sur le vitrage est réel. Dans ce dernier cas, il est évidemment urgent d’agir.

Certains modèles élaborés disposent d’un témoin d’usure noire qui vire progressivement au jaune à mesure que les essuie-glaces se détériorent.

 

Quand faut-il changer les essuie-glaces avant ?

 

Difficile d’établir une règle universelle, valable pour tous les automobilistes : le rythme auquel les essuie-glaces perdent leur efficacité, au point d’abîmer votre pare-brise, dépend -en partie – de leur fréquence d’utilisation. Les zones géographiques au climat moins extrême, et caractérisées par une amplitude thermique relativement modérée entre les saisons, ralentissent sans doute quelque peu l’usure de ces équipements, même si d’autres facteurs entrent en ligne de compte, en plus des conditions météo : le caoutchouc d’un balai d’essuie-glace est aussi sensible aux particules polluantes et aux fortes concentrations de sel qui s’agglutinent sur le pare-brise. Beaucoup de constructeurs automobiles évaluent à 500 000 cycles de balayage la durée de vie d’une paire d’essuie-glaces soumise à un usage « normal », soit environ une année. 

 

Quand faut-il changer l’essuie-glace arrière ?

 

Les données sont à peu près les mêmes pour les essuie-glaces arrière, même si beaucoup d’automobilistes tendent à les utiliser un peu moins systématiquement : toutefois, l’usure des balais positionnés sur le pare-brise, et sur la lunette arrière, est souvent simultanée et, dans les majorités des cas, les deux paires sont à changer en même temps. Certains automobilistes prennent d’ailleurs cette précaution tous les six mois, à des moments stratégiques : à l’automne par exemple après les fortes chaleurs estivales propices à la rigidification et donc à la perte d’efficacité des essuie-glaces. Et au printemps, au terme d’un hiver au cours duquel les lames de caoutchoucs, confrontées au gel et aux intempéries, sont mises à rude épreuve et fortement sollicitées.