Quand changer de pare-brise ?
Retrouvez ci-dessous les réponses aux questions fréquemment posées. Si vous ne trouvez pas l’information que vous recherchez, contactez-nous.
Lorsqu’un impact, même de petite taille, apparaît sur votre pare-brise, il ne faut jamais en sous-estimer la gravité : un simple éclat est potentiellement une fissure en devenir. Et ce, dans un délai relativement court, parfois moins de trois semaines si le véhicule subit des chocs suffisamment lourds pour aggraver l’état d’un vitrage fragilisé.
Depuis 2018, la réglementation routière a durci certains des points de vérification à réaliser lors du contrôle technique bisannuel : l’état du pare-brise est concerné par ces nouvelles normes. Si les critères prescrits par la Loi ne sont pas remplis, le véhicule s’expose à une contre-visite après son premier passage et peut, dans l’intervalle, avoir à subir une réparation ou un remplacement de la pièce endommagée.
Rappelons, au préalable, que la réforme du contrôle technique en vigueur depuis 2018 distingue trois grand type de défaillances techniques :
Les défaillances « mineures » : il s’agit d’anomalies à réparer sans obligation de contre-visite dans la mesure où elles n’ont pas d’incidence sur la sécurité du conducteur.
Les défaillances « majeures » : elles mettent potentiellement en danger l’automobiliste et les autres usagers de la route. Les réparations, obligatoires sous deux mois, sont impérativement suivies d’une contre-visite.
Les défaillances « critiques » : elles entraînent un danger direct et immédiat. La réparation est à effectuer dans la journée, avant un nouveau contrôle lors d’une contre-visite.
Dans quels cas le remplacement de pare-brise est-il nécessaire ?
S’il s’agit d’un impact :
Lors du contrôle technique, votre véhicule sera recalé à tous les coups si votre pare-brise présente un impact de plus de 3 centimètres de diamètre : entre 3 et 5 cm, la défaillance sera considérée comme « majeure » (à traiter dans les deux mois). Au-delà de 5 cm, les défaillances est « critique » et impose l’immobilisation du véhicule dans les 24 heures.
Réparation ou remplacement ? L’impact de plus de plus 3 centimètres (plus grand qu’une pièce de deux euros) nécessite le changement du pare-brise. Idem si, indépendamment de sa taille, le bris de glace (fissure comprise) se trouve dans le champ de vision de l’automobiliste (face à lui et au-dessus du volant) ou à moins de 4 centimètres du bord du pare-brise. Au-delà de trois impacts, le remplacement de la pièce vitrée est également impératif.
S’il s’agit d’une fissure :
Lors d’un contrôle technique, une contre-visite sera prescrite si la fêlure dépasse 30 centimètres de longueur et/ou se trouve dans la zone de visibilité du conducteur, soit l’ensemble de la surface couverte par le balayage des essuie-glaces. Une fissure de cette taille est un motif de « défaillance majeure » et entraîne irrémédiablement le remplacement du pare-brise, quelle que soit sa position sur la vitre.