Où peut-on changer un pare-brise ?

Un automobiliste qui souscrit une garantie « bris de glace » se voit remettre par son assureur une liste de garages agréés. Doit-il s’y tenir pour être certain de bénéficier d’une prise en charge rapide et intégrale ? Nous vous expliquons tout.

Juridiquement, et dans ce contexte particulier qu’est la réparation auto, le terme « agréé » est un abus de langage. Il est moins impropre et plus adapté de parler de « partenariats ». Les compagnies d’assurance engagent en effet des négociations auprès des professionnels du secteur (les réseaux d’ateliers comme France Pare-Brise notamment qui bénéficient d’un important maillage dans les territoires) afin d’obtenir d’eux des remises tarifaires.

En contrepartie, les acteurs sélectionnés sont dits « agréés » : ils figurent sur la liste officielle des garages recommandés par l’assureur à sa clientèle. C’est un échange de bons procédés et une formule « gagnant-gagnant » dans l’intérêt de chacune des parties : l’assuré profite ainsi de prix encadrés, d’une gestion simplifiée de l’indemnisation et d’une transparence sur la qualité du travail réalisé dans le cadre de contrats de confiance passés entre l’assurance et les spécialistes de la maintenance et du dépannage automobile.

France Pare-Brise, réparateur agréé de nombreuses compagnies d’assurance et mutuelles, s’appuie sur cette reconnaissance pour proposer un service de proximité au sein de son réseau de plus de 500 garages indépendants partout en France.

Où faire poser un pare-brise ?

Un automobiliste désireux d’aller faire réparer son pare-brise dans un centre non mentionné par son assureur, s’expose-t-il à des frais supplémentaires ? Bénéficie-t-il d’une indemnisation identique à celui qui s’adresse à un garage partenaire ?

Rappelons que depuis la Loi du 17 mai 2014 relative à la Consommation, un particulier est libre de sélectionner le professionnel de son choix pour réparer ou changer son pare-brise endommagé. Ce droit est à notifier obligatoirement à l’assuré dans le contrat ou dans chaque avis d’échéance mensuelle qui lui est adressé, et même figurer sur les constats amiables remis à son intention et à remplir en cas d’accident.

Dans un premier temps, de nombreux assureurs réclamaient à leurs clients d’avancer les frais de réparation, lorsque ceux-ci étaient facturés par un garage non « agréé » par leurs soins. Cette exigence est interdite depuis fin 2020 par la Loi dite Dadue (portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne en matière économique et financière). Les nouvelles règles établies par ce texte annulent les anciennes clauses qui empêchaient aux assurés de « signer une cession de créance avec le garagiste de leur choix ».