Comment bien protéger son pare-brise ?

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C’est un facteur de risque que trop peu d’automobilistes prennent suffisamment en compte : la météo et les conditions climatiques en général, dans leurs variations les plus extrêmes, du gel en hiver aux fortes canicules estivales, affectent potentiellement l’état du pare-brise. Ce n’est pas tant le niveau des températures externes qui posent problème, mais le choc thermique provoqué par le réchauffement ou le refroidissement brutal et artificiel de l’air ambiant à l’intérieur du véhicule, sous l’effet du radiateur ou de la climatisation. Explications.

Comment protéger son pare-brise du soleil ?

Au plus fort de l’été, lorsque le rayonnement solaire est à son zénith, la chaleur absorbée par le pare-brise reste piégée et s’accumule à l’intérieur de l’habitacle, au point d’y faire grimper le mercure à des niveaux presque insupportables.

Cet effet de serre est particulièrement sensible lorsque le véhicule est immobilisé longtemps, et sans protection, face à l’action des ultra-violets et de la lumière infra-rouge émis en ligne droite par le soleil. D’après des données fournies par LaChaineMétéo, la température ressentie au niveau du tableau de bord grimpe très rapidement et peut atteindre 38 °C en seulement dix minutes (contre 26°C à l’extérieur), puis 44 °C en vingt minutes. D’où le réflexe, tout à fait naturel, qu’ont les automobilistes de combattre cette fournaise en poussant à fond la « clim’ », sans savoir qu’un refroidissement subit soumet les surfaces vitrées à d’importantes pressions internes.

Or, un verre exposé à de très fortes chaleurs tend préalablement à se dilater. Un choc thermique trop violent est donc en mesure d’y favoriser l’apparition de fissures, voire provoquer à terme des cassures. Quelles précautions prendre pour contourner ce risque ?

Il convient de privilégier un stationnement ombragé, de procéder à une mise en marche très progressive de la ventilation avant de reprendre la route et, si possible, de ventiler l’intérieur d’un véhicule immobilisé longtemps en plein soleil (en laissant une fenêtre entrebâillée). Afin de limiter l’infiltration des rayonnements, certains automobilistes installent sur leur pare-brise des films solaires ou des pare-soleil (les spécialistes proposent des modèles en accordéon, des rideaux enrouleurs ou intégraux). Rappelons qu’il existe des pare-brise athermiques dotés de propriétés réfléchissantes capables de réduire l’effet de serre.

Comment protéger son pare-brise du froid ?

Mêmes causes, mêmes effets en hiver. Lorsque le temps est glacial et fait chuter le niveau des températures dans le véhicule, il est tenant au petit matin d’allumer le chauffage pour le faire tourner au maximum. Une telle opération de l'entretien du pare-brise est à bannir : sous l’effet du froid, les surfaces vitrées se contractent et sont particulièrement sensibles aux conséquences d’un choc thermique créé par une brusque remontée du thermomètre depuis l’habitacle.

Pour réduire le risque de fissures lié à ces fortes variations de température, il est conseillé, au préalable, de protéger le pare-brise du givre au moyen d’une bâche ou de morceaux de carton, à disposer solidement contre le verre en les coinçant sous les balais d’essuie-glaces.

Parmi les gestes à déconseiller: le recours à l’eau bouillante pour dégeler rapidement le vitrage, et l’utilisation sans modération du système de chauffage, réglé à sa pleine puissance. Préférez plutôt un démarrage en douceur, si possible en faisant tourner le moteur au ralenti le temps que le mercure remonte un peu. Bien évidemment, la balayette à neige, la raclette ou le spray antigel restent des outils indispensables pour disposer d’un pare-brise offrant les meilleures garanties de visibilité.