Quel recyclage pour mes vitrages de voiture ?

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Mise en place très tôt en France (1976), la traditionnelle filière de recyclage du verre creux (bouteilles, flacons, bocaux) s’est progressivement étendue au verre plat, une catégorie qui comprend l’ensemble des parties vitrées des véhicules. Un virage écologique dans lequel s’engagent depuis plusieurs années des enseignes comme France Pare-Brise, spécialisée dans la réparation et le remplacement de ces équipements, qu’ils soient composés de verre feuilleté (pare-brise) ou de verre trempé (vitres latérales, lunettes arrière). La mise en place d’un rigoureux système de tri et de stockage dans des contenants adaptés leur permet de garantir la revalorisation systématique de ces pièces usagées, répertoriées au sein des DIDN (Déchets Industriels Non Dangereux).

 

Est-ce que mon pare-brise est recyclable ?

 

Contrairement à beaucoup d’autres matériaux, le verre est recyclable à l’infini. Un modèle dont les acteurs engagés en faveur de l’environnement, relayés par les pouvoirs publics, ont su se saisir pour sensibiliser les ménages et les entreprises aux défis de la revalorisation de leurs déchets, opération devenue stratégique pour économiser l’énergie et préserver les ressources naturelles. Dans le secteur automobile, il faut savoir qu’après son démontage, un vieux pare-brise placé dans un container ne se traite pas de la même façon qu’une bouteille vide jetée dans un sac poubelle vert : la structure en verre feuilleté de ce vitrage comprend des films intercalaires de polyvinyle Butyral (PVB), un polymère destiné à maintenir l’intégrité de l’équipement en cas de bris provoqué par un choc.  La technique de recyclage appliquée au pare-brise consiste donc d’abord à séparer le plastique du verre et à réduire ce dernier en petits fragments : le matériau ainsi obtenu, connu sous le nom de « calcin », sert ensuite de matière première secondaire (MPS) pour fabriquer de la laine de verre, un isolant incontournable dans le secteur de la construction, ou réaliser un produit en verre creux. Quant au PVB ? Lui aussi est désormais promis à une seconde vie : une solution industrielle innovante permet aujourd’hui de la réemployer dans les dalles de moquettes, en tant que substitut au latex !

 

Est-ce que mes phares de voiture sont recyclables ?

 

Depuis le 1er janvier 2017, la loi impose aux professionnels de l’entretien et de la réparation automobile d’informer leur clientèle sur la possibilité d’opter pour des équipements d’occasion, issus de la filière du réemploi, plutôt que d’acquérir un matériel neuf. Les phares de véhicules figurent parmi ces PIEC (pièces issues de l’économie circulaire) au même titre que certains éléments de carrosserie amovibles, de garnissage intérieur et de recouvrement des sièges (sellerie). Le moindre bris de glace sur l’optique, la partie vitrée faite de plastique (polycarbonate) placée devant le système d’éclairage à proprement dit, entraîne généralement le remplacement complet de l’équipement, ces deux éléments étant solidaires l’un de l’autre. Des structures spécialisées dans la revalorisation des déchets prennent parfois en charge le reconditionnement des phares afin d’y prélever les composants réutilisables et les réintroduire, à l’unité, sur le marché de l’occasion.

Ajoutons enfin que les détenteurs d’automobiles destinées à la casse (particuliers ou garages) sont légalement tenus de les remettre à des centres VHU (Véhicules Hors d’Usage) agréés : ceux-ci sont chargés de dépolluer les épaves et de démonter l’ensemble des pièces susceptibles d’être réemployées sur d’autres voitures (les phares sont bien sûr concernés). Lorsqu’il n’est pas directement récupérable, parce-que brisé ou trop abîmé, le polycarbonate de l’optique est réduit en granulés au sein de filières dédiées : une fois lavé et séché, ce broyat est revendu à des industriels qui le fondent et procèdent à son thermoformage pour le réintégrer dans d’autres produits finis, en lien ou non avec le secteur automobile.

 

Est-ce que mes essuie-glaces sont recyclables ?

 

Sur un essuie-glace, la partie amovible est la plus exposée à l’usure en raison de son contact direct avec la vitre du pare-brise, qu’elle nettoie dans un mouvement de va-et-vient plus ou moins rapide impulsé par un moteur : cette pièce, à remplacer tous les ans, ou tous les deux ans (selon la fréquence d’usage) se compose d’une lame métallique qui sert de support à un balais de caoutchouc, un matériau assez difficile à revaloriser comme tous les polymères présents sur ou dans la structure des véhicules (joints,  durites, bandes de roulement…). Toutefois, certaines entreprises spécialisées recourent à un procédé non toxique, la dévulcanisation thermomécanique, pour en recycler les éléments, et conserver les qualités du caoutchouc d’origine. Le produit obtenu est parfois réutilisé dans la production de nouveaux essuie-glaces, ou voué à d’autres destinations (pelouse artificielle, fils élastiques…)

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