Quand faut-il utiliser les essuie-glaces ?

Retrouvez ci-dessous les réponses aux questions fréquemment posées. Si vous ne trouvez pas l’information que vous recherchez, contactez-nous.

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Leur mise en route, à petite vitesse, va de soi dès que la pluie écrase ses premières gouttes sur le pare-brise ou la lunette et commence à gêner la visibilité du conducteur, à l’avant comme à l’arrière. Lorsque l’humidité s’intensifie, sous l’effet d’une forte averse, chaque automobiliste accélère le rythme du balayage par réflexe, d’un geste presque automatique, en actionnant le levier de commande du moteur relié aux essuie-glaces.

De plus en plus de modèles se déclenchent aujourd’hui sans intervention du conducteur, par l’intermédiaire d’un détecteur de pluie installé à l’intérieur du pare-brise, à hauteur du rétroviseur central. Le capteur utilise un signal infrarouge dont les variations ordonnent aux bras mécaniques de démarrer leur opération d’essuyage. Une technologie appréciée pour sa réactivité, par temps sec ou juste après un épisode pluvieux, lorsqu’une violente éclaboussure, impossible de prévoir, asperge subitement depuis la chaussée les vitres avant et arrière du véhicule.

 

Les essuie-glaces sont aussi des nettoyeurs

 

En plus d’écoper et d’évacuer les excès d’eau, les essuie-glaces possèdent aussi une fonction nettoyante : les automobilistes les activent pour éliminer un ou plusieurs projectiles salissants qui se collent au pare-brise, ou débarrasser la surface du verre d’une couche de poussière ou d’impuretés. De telles opérations ne doivent surtout pas être réalisées à sec, au risque d’abîmer le racloir, et même de rayer le vitrage si le caoutchouc du balai n’est pas en bon état. Lorsqu’ils circulent, les automobilistes actionnent alors le lave-glace, un liquide lubrifiant acheminé via une pompe vers le pare-brise ou la lunette arrière, afin de les humidifier et de permettre au verre de bien supporter la pression du balayage. 

 

Comment protéger ses essuie-glaces du gel ?

 

L’hiver, quand les premières températures négatives recouvrent les pare-brise de cristaux blancs, il arrive que les essuie-glaces se retrouvent prisonniers du gel, à même le verre. Il s’agit d’y prendre garde avant même d’entrer dans son véhicule, car beaucoup d’automobilistes commettent l’erreur funeste de démarrer leurs balais, sans les avoir préalablement libérés de leur épaisseur de glace. Il arrive que les bras mécaniques reliés aux moteurs cèdent et se déchaussent sous l’effet de cet effort contraint. À leur extrémité, le caoutchouc des lames, bloquées contre le vitrage, en sort rarement indemne.

Pour les automobilistes qui ne possèdent pas de garage, il est donc primordial de protéger les essuie-glaces du gel, surtout la nuit, quand la froidure est à son comble.

Dès le stationnement, il faut d’abord veiller à mettre les essuie-glaces à l’arrêt avant de couper le contact : cette précaution évite qu’ils ne démarrent automatiquement le lendemain lorsque vous allumez le moteur du véhicule.

Une autre astuce, assez évidente, consiste à les relever perpendiculairement au pare-brise, pour les préserver de tout contact avec le verre gelé.

Évidemment, la solution la plus efficace reste d’apposer une housse antigivre en feuille d’aluminium, entre le caoutchouc et le pare-brise. Ou plus simple encore, d’envelopper les balais dans des chaussettes montantes.

Rappelons qu’il existe un liquide antigel destiné au lave-glace : ce produit a la capacité de résister à des températures extrêmes, de -20 ou – 30 C° ;